Behind blue eyes

Ma vie sentimentale c'est un peu une FARCE.Je pense que quand je serai grand,je vendrais les droits de ma vie aux réalisateurs Hollywoodiens pour une fortune,parce qu'il y a vraiment de quoi concurrencer les feux de l'amour ou les sitcoms à la mode.

En plus,ça fait rire les gens.

Moi moins.


J'aime pas être dans le bateau à tanguer,à pas savoir si on va encore avancer,à pas savoir où on va accoster,à s'accrocher à des rêves,à des espoirs,que là-bas y'a un ptit bout d'île auquel on pourra accoster;un ptit bout de coeur qui voudra nous adopter.J'aime pas attendre à regarder,essayer de naviguer,et regarder l'horizon pour voir que finallement,le chemin parcouru,c'est tellement insignifiant face à cette grande étendue.J'aime pas les soirs d'orage,pris dans la tempête,où on se dit que de toute façon,si il faut s'en sortir,c'est juste pour affronter la prochaine.
En fait j'aime pas grand chose dans le coeur d'un amoureux.
Mais surtout,
j'ai le mal de mer.

Alors je rame,je rame,pour aller je ne sais où;là où je trouverai du soleil.Sortir de la vase.

J'ai jamais été doué en orientation j'avoue.Même la boussole je sais pas la lire.
Alors j'avançe au pif,les yeux bandés;et les dents serrés quand je sens que la coque commence à s'effriter.
On répart, avec ce qu'on a,ce qu'on peut.

La fatigue prend le dessus,mais il faut continuer à naviguer pour ne pas être abandonné à son sort.

Et on finit par comprendre que le voyage ça ressemble pas vraiment à ce qui est dessiné sur la carte...

Si on s'accroche,tout un chacun,c'est juste une question d'espoir.

Alors comme un bâteau fantôme on cherche une raison d'être encore là,on aime à se dire que finallement l'endroit où on cherche à aller va finir par attendre notre arrivée.n prévoit pas forcément toutes les vagues au momen du départ,on prévoit pas la pluie,la faim,le sommeil.

On prévoit juste de vivre.


Alors on s'accroche,tant qu'il y a de l'espoir et des barques de survie.










Le bateau,on s'y attache,on en veut pas un autre,on le garde précieusement en nous.
On l'a pas choisit,non,c'est vrai.
Mais on l'a accepté.
C'est peut-être ça le plus important.
Tout le monde sait que le premier principe c'est de surveiller l'étendard;de prier pour que le rafiot ne tombe pas en pièces.
Et regarder le ciel en souriant,et en éspérant que le vent tourne.



C'est juste que moi aussi des fois,j'aimerais me dire que je suis pas juste un numéro.



*Oui,je sais,le blanc sur le noir ça fait mal aux yeux.
Tant pis pour vous*.

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I'm falling to pieces,yeah..