Habiter en face de l'école, c'est assez angoissant.
Habiter en face de l'école quand le soir, à la nuit tombée, elle est illuminée par un dégradé de couleurs évolutif, ça c'est juste cool.
Certains diront que c'est de la merde. Mais moi je trouve ça cool.
Le temps passe là où on se trouve, mais toujours au moment où on s'y attend le moins.
Ce soir, je suis venu rendre un équilibre. Les dizaines d'articles écrits, jusqu'à l'an dernier, avaient tous en commun un équilibre, dans la vision subjective de l'espoir et de la tristesse, de la déception et du bonheur. Depuis, c'est pareil. Mais souvent sans l'espoir et le bonheur.
Souvent je coule, et je me débat, ce qui me fait couler encore plus vite. J'en oublie même de nager.
Remettre dans la balance ce que j'ai enlevé. Admettre que les choses vont, que les choses ne sont pas si mal. Admettre finalement de regarder en face un bonheur dont je n'ai jamais accepté les bienfaits. Et faire en sorte que les choses changent en mieux. Donner ce que j'ai pris, en prenant toujours autant, en prenant toujours au temps, en visant toujours haut tant qu'il reste le temps de le faire.
Ne pas oublier c'est avant tout regarder devant.
Et si demain ça ne va pas, aujourd'hui c'est pas mal, aujourd'hui c'est bien; et même si demain ça ne va pas, je me souviendrai d'aujourd'hui pour atteindre après-demain.
Merci;
http://www.youtube.com/watch?v=ZfEcDZn71bs
Et en plus, je sais nager.
Wednesday, November 14, 2012
Monday, November 12, 2012
147
Des fois, je viens ici me balader, passer un peu le temps. Certains aiment s'aventurer dans les champs, faire une randonnée, moi je viens ici. Ca me plait, c'est pas forcément le moment de la journée le plus joyeux, mais je m'y sens un peu à l'écart du reste, à l'écart de ma vie. Je fais un saut dans le temps pour rire en réalisant à quel point je pouvais m’apitoyer sur des problèmes ridicules . Et rire aussi en réalisant à quel point je m’apitoie aujourd'hui sur des problèmes pour lesquelles je n'aurais pas prêté une pensée par le passé.
Bref en revenant ici, j'ai vu que la première année, j'avais écrit 147 articles, plus ceux qui n'ont jamais été publiés. En tout, on arrive grosso modo avec les brouillons à un message tous les deux jours. C'est beaucoup. Je me demande si je devrais recommencer à écrire quotidiennement. Mais j'en aurais plus le courage aujourd'hui. Je me fais vieux, mon cerveau bouillonne moins, je pense moins, je suis moins intelligent - ce qui est dire - et j'ai plus la même vision des choses.
Bref tout ça pour dire, que pour la première fois, j'ai écrit plus que l'année précédente.
Je suis pas certain qu'il faille s'en réjouir.
Vivement que la neige revienne.
Friday, November 9, 2012
àvenir
C'est particulier de prendre conscience, et de voir ce que l'on a toujours redouté se réaliser en un instant, un court instant durant lequel on passe de l'état de tristesse, de panique, de colère, à celui de réalisation puis de résignation. D'être calme, d'être là, d'être fort en étant faible. De vivre la vie en sentant un gros trou, une place vide, un monde différent. Un monde où l'espoir, c'est un souvenir. Un monde où on est rassuré. Rassuré de ne plus faire souffrir, de permettre enfin à l'autre l'accès au bonheur. Un sentiment de défaite lié au fait qu'on n'ait pas été en mesure de lui offrir soi-même. Un moment où le temps n'avance plus, où des mois, des années sont subitement condensées en quelques secondes. Un moment où les sourires et les larmes prennent toute la place, où les promesses sonnent plus vrai que d'habitude, où les mots ont un sens. Où on se sent bien, où on se sent mal. Où on a l'impression de comprendre l'autre finalement. Oui c'est un moment particulier, un moment important. Un moment qui arrive malheureusement toujours tard. Je suis chanceux qu'il ne soit pas arrivé trop tard. Un moment après lequel les choses changent, les personnes changent. On ne réagit pas tous pareil, on ne donne pas tous la même ampleur au phénomène, on s'en remet plus ou moins vite; mais il est certain que ce n'est pas inutile, ni inexistant.
C'est ce moment, le seul où je me suis enfin senti utile, où j'ai pu parler, où j'ai pu dire ce que je pensais. C'est ce moment où j'ai pu vraiment sourire.
C'est ce moment où j'ai pleuré des larmes encore plus vraies que d'habitude.
Oui c'est un moment où se croisent le passé et l'avenir. Il parait que ça s’appelle le présent.
C'est un moment que je n'oublierai jamais. Sans haine, sans ressentiment, juste une prise de conscience. On entend la vérité sans qu'elle ne blesse
Réaliser ce que représentait le verbe manquer.
Tu as raison, on s'est rencontré trop tôt, trop jeunes, trop vite.
Mais maintenant, il faut bien qu'on fasse avec non?
Je ne sais pas ce qu'il y a àvenir.
http://www.youtube.com/watch?v=82KnLerKISc
C'est ce moment, le seul où je me suis enfin senti utile, où j'ai pu parler, où j'ai pu dire ce que je pensais. C'est ce moment où j'ai pu vraiment sourire.
C'est ce moment où j'ai pleuré des larmes encore plus vraies que d'habitude.
Oui c'est un moment où se croisent le passé et l'avenir. Il parait que ça s’appelle le présent.
C'est un moment que je n'oublierai jamais. Sans haine, sans ressentiment, juste une prise de conscience. On entend la vérité sans qu'elle ne blesse
Réaliser ce que représentait le verbe manquer.
Tu as raison, on s'est rencontré trop tôt, trop jeunes, trop vite.
Mais maintenant, il faut bien qu'on fasse avec non?
Je ne sais pas ce qu'il y a àvenir.
http://www.youtube.com/watch?v=82KnLerKISc
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