24 Juin 2009
Chaque date écrite sur chaque article craché,c'est un peu du lyrisme en plus,une étiquette pour empaqueter ma merde en boite.Et c'est bien fait en plus.
Une nuit passée à me retourner,avoir la gorge sèche.A respirer que d'un poumon,à dromir que d'un oeil,à rever...qu'à moitié.
Moi,seule à rever,moitié perdue,paumée,dans ce monde trop grand pour que je puisse m'y sentir chez moi,mais bien trop petit pour que je m'y sente en liberté.Une moitié à chercher l'autre,à ramer,au milieu de la mer,on ne sait où.Guiddé par un courant qui,lui,sait ou il m'emmène;et sait que c'est jamais la destination qui était à prendre.Je rame jamais dans le bon sens,en direction de là où les vagues sont plus douces et où l'acidité de la pluie aurait disparu pour laisser place à la chaleur du soleil.Dans l'amertume glacée de la pluie,je rame à l'envers.N'accostant jamais,condamné à errer au milieu de cet infini noir ou bleu;à me reconnaitre à sa surface.Pour voir qu'il n'ya rien derrière,qu ma barque avance seule,que personne ne regarde par-dessus mon épaule,que le sel qui irrite mes yeux et mes narines fait couler des larmes,celles là même qui fondèrent cette vaste étendue,et que personne ne les essuye avant qu'elles tombent.Alors le radeau finit par couler,sous le poids des regrets et sous le brouillard épais;en ne laissant pour seule traces que les quelques planches de bosi rescapées,avec lesquelles ils faut survivre et se reconstruire,mais toujours plus petit est le radeau;et plus dur il est de redémarrer.
Parce que recoller les moceaux,c'est encore plus évident que cacher des pièces.
Et quand finallement on les retrouve;dans cette nouvelle fresque tant bien que mal terminée,on sait plus où les placer.
Alors on recasse tout...
Blessure profonde
Comme les abysses...
Rouge du crime,
Que la mort décolore...
Bleach.
Comme je voulais retourner vers l'enfant!Il savait tout d'avance,-et c'est bien pour ça qu"il pleurait.
L'enfant resté au bord de la route.
Jean Tardieu.
Love you,sorry.
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