Monday, June 24, 2013

Open wound

J'écris pour relâcher, j'écris pour extérioriser. Je laisse une trace écrite de choses que j'écris pour les oublier.
J'ai compris, j'ai compris que tu étais quelqu'un de bien; j'ai compris que tu étais une fille géniale, ça fait longtemps que j'ai compris ça.
Ces jours, je pensais être devenu assez fort, avoir passé une étape, avoir réussi à serrer les poings. Je pensais avoir réussi à commencer à m'en sortir. J'ai promis à Rex, j'ai promis à Pas. Promettre à des peluches, c'est pas la preuve que ça va mal ça?
Ces derniers jours j'ai pensé que je pouvais vivre avec, que je pouvais vivre avec un creu dans le coeur sans qu'il fasse mal.

Emma écrire ton prénom me fait du mal, penser ton prénom me fait mal; j'ai ton image, et je dois sans arrêt trouver un moyen pour maintenir tout ce qui reste après toi et le garder en équilibre.
Non, ce n'est pas facile. Non, vivre au quotidien avec le sentiment d'avoir perdu la personne qu'on avait de plus cher parce qu'on a merdé, pour des conneries; ce n'est pas facile. Non le sentiment que jusqu'à ce que je crève tu seras plus jamais là, c'est pas facile.

Bordel Emma, t'as pas compris? T'as pas compris que je m'étais attaché à toi trop profondément, que tu as brisé les liens trop subitement, et que maintenant je dois vivre la vie dont j'avais peur. Jusqu'au bout.

J'ai des dates marquées en noir sur le calendrier maintenant. Ton anniversaire, nos anniversaires, le jour où tu es partie. Tu crois vraiment que quelque chose peut combler le gouffre qui s'est formé?
Même si quelqu'un en était capable, j'ai trop peur de redonner ma confiance. J'ai trop peur pour une vie.
J'ai cru que j'allais en crever bordel, pendant des semaines, des mois. Ça fait 3 mois et demi bientôt; et je demande encore; qu'est ce que je dois faire, comment je dois faire, pas pour t'oublier; pas pour plus t'aimer; je peux pas; mais juste pour vivre bordel.
J'ai oublié de sourire Emma, j'ai oublié de sourire parce qu'encore une fois ton prénom me broie, moi et tout ce qui reste.

Je sais, tu as fait ce qu'il fallait, pour être heureuse, pour être bien; et si c'est sans moi alors c'est bien comme ça.

Je t'en veux pas, je t'aime toujours; et je t'aimerai toujours; mais putain Emma, dis moi, si un jour tu passes ici, si tu lis ça, si tu vois ça; dis moi toi; je dois faire quoi quand je sais que tu as demandé de mes nouvelles?

Putain de merde Emma, pourquoi il fallait que tu en aies quelque chose à foutre de moi? Tu es partie comme si j'existais pas, tu t'es barrée sur un coup de téléphone. Genre, sérieusement? On est resté plus de 2 ans et demi ensemble, et j'ai eu droit à un coup de téléphone. J'ai l'impression d’être une serpillière vivante quand j'y repense. J'ai juste peur de toi, peur parce que tout, tout fait mal; et j'ai peur de te revoir un jour, peur d'avoir des nouvelles.

Et quand tu demandes des nouvelles à mes parents, ça prouve que tu m'oublie pas. Alors si tu m'oublies pas, pourquoi bordel? Hein, pourquoi t'es partie comme si j'existais pas, comme si j'avais aucune existence dans ta vie? Pourquoi tu m'as fait disparaître comme un torchon qu'on jette?

Libre, toi tu es libre, libre et heureuse j’espère; parce que moi je serai jamais libre; j'ai plongé trop profond, et aujourd'hui je continue d'en prendre plein la gueule.

Putain Emma, pourquoi fallait que tu sois quelqu'un de bien?

Regarde, il suffit que je sache que tu as essayé de prendre des nouvelles pour que mon univers s'effondre. Il s'effondre Emma, tout ce que j'essaye de reconstruire s'effondre, à chaque fois. Mais c'est ton droit, et je ne t'en priverai jamais. J'ai l'habitude de penser à toi avant de penser à moi.

Mais sache le Emma, sache le et imprime le bien.
Quand j'ai dit que tu étais la femme de ma vie, c'était pas pour te faire plaisir.
Et aujourd'hui je prends dans la gueule tout ce que ça implique; et je m'en voudrai surement jamais assez.

Je sais pas si tu passeras ici un jour; si oui tu verras plein de trucs, je sais pas si tu pourras tout supporter. Mais moi dans tout ça... Emma dans deux semaines c'est ton anniversaire, je vais encore écrire; le 25 ça aurait été notre anniversaire, je vais encore écrire. L'année prochaine aussi.

Le nouvel an ce sera sans toi, ma rentrée sera sans toi.

Putain Emma plus personne m’appelle pour me réveiller le matin maintenant. Le matin c'est juste le désespoir et la peur.

Tu penseras que j'exagère ce que je dis dans ce message, mais vraiment pas.
Je sais pas, je me demande si tu as vraiment réalisé à quel point je suis amoureux de toi.

J'ai changé, j'ai tellement changé, mais c'est dur Emma, de me dire que je vais crever sans te revoir; parce que je t'aimerai toujours et que je pourrai jamais devenir ton ami. Et toi tu reviendras pas, parce que tu me croiras pas quand tu liras que j'ai changé; tu penseras que dès que tu reviendras ce sera de nouveau pareil. C'est faux, mais de toute façon, comment je pourrais te prouver ça? Moi j'ai aucun pouvoir.
Tu reviendras pas surtout parce que tu trouveras quelqu'un qui te rendra vraiment heureuse comme tu le mérite. Et c'est tout ce que je te souhaite, du bonheur.

J'ai merdé bordel, je suis désolé. J'ai des images qui reviennent tous les jours, de ce que j'aurais du faire quand il fallait; dans les petits et les grands moments.

Je m'en sortirai jamais de ça.

Alors oui un jour ça ira peut-être moins mal; mais y'aura jamais personne d'autre; et ton image sera toujours là. Y'aura toujours ce couteau qui remuera dans la plaie ouverte.

Je t'aimerai toujours Emma, promis promis promis; alors s'il te plait si tu ne m'oublies pas; si toi aussi quand tu fermes les yeux, des fois tu penses à moi; l'oublie jamais.



J'ai jamais vu un nuage aussi gros, jte jure Emma.

Jamais

http://www.youtube.com/watch?v=RkLttNn7dhU

Monday, June 17, 2013

Loop

Il y a plein de choses qui ne sont plus les mêmes. Dans ma vie, mon emploi du temps a été complètement réagencé, y'a plein de trous dedans, des trous que je remplis pas. Du temps libre, tu temps pour toi à la base.
Tu temps pour rien désormais.
Dans ma façon de te voir aussi, aujourd'hui, je m'efforce de comprendre que tu ne reviendras pas, même si mon cerveau n'arrive pas à assimiler l'idée. Il faut que je sois chaque minute à me battre contre ce mensonge facile du "elle va revenir, bientôt". Non, tu vas pas revenir; bientôt. Tu vas pas revenir tout court. Et je passe toute mon énergie pour assimiler la réalité.
Dès que quelque chose qui pourrait s'apparenter à de la joie essaye de s'exprimer, il y a ce vide, qui tire tout vers le bas, et l'image de ton sourire, pour me rappeler que non, non tu n'es plus là. Et le bonheur non plus.
Les choses ont changé dans ma tête aussi. Ma personnalité, mon caractère, mes valeurs, mes priorités.
Mes convictions.
Tu es partie en emportant mes rêves, mes projets. Tu m'as laissé là sans but, sans raison de continuer, sans quoi que ce soit pour m'accrocher.

Oui c'est vrai, il y a des matins où je me réveille, et où je regrette de m'être réveillé.
Ça arrive souvent.

La douleur s'intensifie de jour en jour. Ton prénom devient presque tabou, tes images doivent être cachées. Notre histoire, des fois je me demande ce que ça représentait pour toi ? Ce que c'est, à tes yeux aujourd'hui ?

J'ai l'impression d'être une crevure sur pattes, j'avance; mais à quoi bon? Je ressens plus les choses, j'ai plus la volonté de réussir pour être heureux.

Je sais pas si tu imagines à quel point Rex est important. Cette peluche, c'est le seul truc auquel je m'accroche, c'est mon dernier repère.

Pour les autres, pour ce monde, rien n'a changé. Alors pourquoi j'ai l'impression d'être mort, et d'avoir été traîné dans la même vie comme si rien ne s'était passé?

J'accorde plus aucune valeur à ma vie aujourd'hui Emma, je continue pour continuer, parce que c'est le plus simple, le plus facile. Mais oui, c'est vrai.

Il y a vraiment des matins où je regrette de me réveiller. 

Tu sais même pas que je suis désolé, tu sais pas de quoi je suis désolé, tu sais pas que je t'aime toujours autant. Tu sais pas que j'ai l'impression de devenir un monstre pour m'adapter.

Les mots sont exagérés, mais le sentiment est bien réel. Et quand je pense à toi, j'ai juste ce goût amer de t'avoir perdu. J'ai pas ce sentiment de nostalgie avec un sourire au coin de la bouche parce qu'on a été heureux. J'ai des larmes, des larmes de rage, un sentiment d'échec, un sentiment d'inachevé; de choses que j'ai pas su dire quand j'aurais du, que j'ai pas su faire quand j'aurais pu. De t'avoir vu partir sans savoir quoi faire.

J'ai juste cette satisfaction de penser que tu es heureuse de cette façon, ça me permet de me regarder dans la glace. Mais pour voir quoi?
Une carcasse. Je suis une carcasse. 

C'est trop lourd à porter comme cicatrice, c'est invisible, personne ne sait au fond le choc et les effets irréversibles que ça a, et continue de causer. Même moi, je n'arrive pas à totalement comprendre, maîtriser, ni savoir qui je deviens.

J'ai changé Emma, c'est sur. Dans les petites choses de la vie, j'ai changé.

Je t'avais dit que je supportais pas Macklemore & Ryan Lewis, j'avais même refusé de te télécharger ça à tel point c'était de la merde.
Je suis fan aujourd'hui, j'écoute ça tous les jours, tout le temps; c'est surement passé numéro 1 dans mon ipod. Tu le sauras peut-être jamais.

J'avais dit que la musique éléctronique me faisait vomir, que j'écoutais presque que du rock et du métal. Aujourd'hui, j'écoute autant de folk que de rock, et surement plus d'éléctro que de métal. Tu l'entendras surement jamais.

Je t'avais dit qu'il fallait pas fumer en soirée, que la drogue c'était pas bien, que c'était dangereux; que moi jamais je ne fumerai. Finalement, j'ai fumé aussi. Mes principes les plus ancrés ont aussi changé tu vois, mais ça tu le liras certainement jamais.

J'avais dit que je garderais toujours mes vieilles converses. J'en ai de nouvelles, après 4 ans, des converses neuves, différentes. Mais tu les verras malheureusement peut-être jamais.

Le go c'est devenu un gros point d'interrogation dans ma vie. Je pense que tu serais triste d'apprendre que j'ai arrêté, alors je continue, mais au delà des rares moments où je me prends à vouloir m'évader; j'ai du mal à trouver une raison de jouer. J’espère que tu l'apprendras jamais.

Même si tout semble avoir changé, ce qui reste immuable c'est mes sentiments pour toi. Pourquoi au milieu de tout ça, je t'aime toujours autant? Je sais que je m'enferme, je sais que c'est une spirale; mais je me vois pas faire autrement. Je t'aime Emma, ça changera jamais. J’espère que tu le sais.

La nuit je sors et je lève la tête pour voir si les étoiles me répondent. Et si il n'y en a pas, alors je me défoule sur la lune.

J'étouffe Emma. Dans cette vie sans toi j'étouffe. Je m'étouffe avec toute cette haine que je redirige sur moi. J'étouffe d'être bloqué dans un statut quo identique à avant, alors que tu es partie. J'étouffe de devoir vivre une existence quotidienne qui m'indiffère. J'étouffe de l'amertume quand je pense aux vacances à venir où je n'irai pas à l'île d'Yeu avec toi. J'étouffe de savoir que même en ayant fait des erreurs, j'ai tout donné pour faire ton bonheur, je t'ai consacré toute ma vie; et que ça tu ne le sais même pas.
J'étouffe de me réveiller le matin.

Je vais vivre, je vais vivre parce que je ne vois pas d'autre solution; mais j'ai peu d'espoir quand à la possibilité que je trouve quelque chose qui s'apparente à un but. Mais je t'aime Emma, et chaque jour, ton absence me ronge de l'intérieur. Ça n'ira pas mieux avec le temps. J'ai l'impression que ça empire. 
Et je sais que j'ai une capacité d'autodestruction suffisante pour que ça continue.


Oui Emma, je suis malheureux sans toi.

http://www.youtube.com/watch?v=iSYxr-FInPA

Thursday, June 13, 2013

3#

Ça fait trois mois aujourd'hui.
En fait, j'ai pas tellement l'habitude de faire attention aux dates; mais depuis quelques jours quelque chose n'allait pas, quelque chose ne tournait pas correctement. J'ai compris ce matin en regardant le calendrier.

Ça fait trois mois.

Je sais même pas si tu vas bien, si tu es heureuse, si tu as retrouvé quelqu'un avec qui tu es bien, si tu as retrouvé le goût que tu avais perdu avec moi. Moi je suis là, tout seul, à la maison, et je tourne en rond, couché sur mon lit.
C'est difficile encore.

Parfois je me demande, si tu me voyais aujourd'hui, qui je suis devenu, comment j'essaye de m'en sortir; comment tu réagirais? Est-ce que tu serais fier de voir que j'essaye tant bien que mal de rester debout, de me relever à chaque fois? Ou est-ce que tu serais triste de voir quelqu'un de différent, de ne plus ressembler tant que ça au garçon que tu as aimé?

C'est vrai que je me relève plus vite, que j'ai arrêté de pleurer pour rien, de faire ma princesse. C'est vrai, j'ai continué à faire en sorte de devenir plus dur en 3 mois; plus sombre aussi, ça va de pair. Et j'ai du mal à trouver le juste milieu. 

Si j'étais mal dans ma peau, c'était simplement parce que j'avais tout ce dont j'avais besoin. Le manque que je ressentais quand tu étais là, et que j'avais tout. 
C'était le manque du manque.

Aujourd'hui, ça n'arrive plus. Je ne tombe plus pour rien. Maintenant si je tombe au moins.
J'ai une bonne raison.

J'ai dit que c'était dur de ne plus pouvoir tenir ta main quand ça n'allait pas.
En réalité
C'est parce que je ne peux plus tenir ta main que ça ne va pas.

Les souvenirs se sont petit à petit transformés en un fantôme, un fantôme qui me suit, partout, tout le temps, quoi que je fasse. Toutes les minutes je pense à toi, je suis obligé de me battre contre tout le négatif; tout le temps. En me levant. En me couchant. En vivant.
J'ai appris à m'adapter, à réinscrire ma vie dans un contexte où tu n'es plus, à remodeler le quotidien autrement; en mettant tout d'un coté, et en laissant la grosse place au vide immense que je ressens à côté.

J'ai accepté ma vie sans toi.
J'ai toujours pas accepté que tu ne sois plus là.

Ça fait 3 mois Emma.

Ça fait 3 mois où je rêve de toi toutes les nuits. Encore cette nuit j'ai rêvé que tu revenais, qu'on était heureux ensemble, de nouveau. C'était quoi? La 50 ème  fois? J'ai arrêté de compter à 10. Quand je me suis réveillé, j'étais pas triste, j'étais pas mal.
Parce que j'ai l'habitude.
J'ai l'habitude maintenant, j'ai appris à vivre avec ton image à chaque fois que je ferme les yeux, avec ton retour toutes les nuits et ton départ tous les matins.
J'ai simplement appris à transformer ces souffrances là en quelque chose qui m'appartient, qui permet de constituer mon monde. C'est un des piliers sur lesquels repose qui je suis aujourd'hui.

Alors non ce n'est pas agréable.
Mais c'est devenu normal.

J’espère simplement que de ton coté ce n'est pas ton cas, que tu as pu tourner la page et que je n'ai plus de place dans ton présent, à part peut-être dans tes souvenirs.

Dans mon présent, tu prends encore plus de place que quand tu étais là.

C'est vrai, je t'aime encore plus aujourd'hui que quand tu étais là. Je n'ai pas réussir à te détester, je n'ai pas réussi à t'en vouloir. C'est vrai, parfois je me suis dis que ce serait plus facile, plus simple. Mais au final ça ne fonctionne pas.
Je suis donc condamné à t'aimer encore plus, alors que tu ne m'aimes plus.

La boule au fond est toujours là, elle aussi elle fait partie du quotidien, elle aussi me donne ce qu'il faut quand je fatigue; assez de haine, de tristesse et de dégoût pour me relever quand je m'écroule.
Et pour calmer tout ça quand ça déborde.
Bah je fais un câlin à Rex.
C'est con hein?

Ma vie est pas mal, t'es juste plus là. 
Aujourd'hui, c'est ça mon manque.
T'es plus là Emma.

Ça fait 3 mois.

Je m'aime pas plus qu'avant, j'accepterai jamais d'avoir été assez merdique pour pas avoir été capable de te garder heureuse. Je m'en veux, de tout ce que j'ai fait de mal, ou plutôt de tout ce que j'ai pas fait bien; et que je pourrai jamais réparer.
J'ai jamais pu tenir ma promesse que je changerai.
Sauf cette fois où j'ai pas promis.

Y'a un trou dans mon cœur, comme si on avait broyé le centre. Il bat, toujours, mais c'est froid. Tous les sentiments sont inhibés. J'ai parfois du mal à différencier les moments heureux des moments tristes tellement le manque de sensation est devenu important. 

Ça a cicatrisé, tu me diras.
Mais quand ça saignait au moins
Je ressentais des choses.

Si tu veux savoir en passant un jour, j'ai réussi à valider pour semestre par miracle, avec une note presque aussi bonne qu'au premier. Je ne sais même pas comment j'ai fait. Mais en voyant ça, ça n'a pas éveillé le moindre sentiment en moi, juste une chose de plus.

Mon raisonnement est devenu linéaire; faire ce que je dois faire, passer à autre chose, sans rien ressentir.


Je sais que j'aurais des moments plus faciles, des moments plus difficiles; toujours.
Je sais qu'il faudra que je les passe, et je les passerai quand il faudra, j'y arriverai surement.

Ce matin j'ai réalisé que c'était ton anniversaire dans moins d'un mois.
Et j'ai eu peur.

Je n'ai plus peur que de ce qui te concerne aujourd'hui, c'est le seul sentiment qui est resté intact, qui n'a pas perdu en intensité.
La peur.

Peur parce que je ne sais pas comment je vais réagir, ce que je vais bien pouvoir faire. Je me rassure en me disant que j'ai le choix. Mais au final, je penserai à toi, encore un peu plus que d'habitude, et je le ferai savoir autour de toi; tout en te laissant vivre ta vie sans interférer.

Oui c'est vrai, j'aimerais savoir si ton voyage en Allemagne était sympa, si tes vacances aux Etats-unis t'ont plu, si tu es impatiente d'être en vacances, si tu es prête pour le BAC.
Je te souhaiterai un bon anniversaire.
Sans que tu le saches.

Je vais toujours œuvrer pour toi, derrière, caché, je penserai toujours à toi; je serai toujours prêt à la moindre alarme, au moindre signal, pour te récupérer si tu tombes et qu'autour de toi on estime que tu as besoin de moi. J'en doute. Et c'est justement parce que dans le doute, je resterai là.
Je serai toujours là, toute ta vie, derrière, si tu as besoin; sans jamais me montrer, sans jamais que tu le saches. Je ferai ce qu'il faut si il le faut, je le ferai bien, et je le ferai pour ne pas avoir existé à ce moment-là.

C'est mon rôle aujourd'hui, et j'y suis bien.

Je t'aime.
J'y peux rien.
J'ai décidé de te donner ça à vie.
T'y peux rien.
Je suis prêt à me battre pour ça si il le faut.
Si un jour il y a besoin.
Je suis prêt à me battre pour toi.

Ça fait déjà 3 mois Emma.
Allez, plus qu'une vie.


Tu as grandi, et je suis content d'avoir pu t'accompagner à un moment.
J'aurais aimé t'accompagner tout le long.
Mais si un jour tu as envie de refaire un bout de chemin avec moi, sache que
Je suis juste à coté.