Je rentre tout juste de vacances, j'ai vu plein de monde, et je suis assez étonné que ce soir il n'y ait pas de moustiques.
J'ai l'impression d'avoir complété le premier changement qui s'imposait. Ca aura pris 5 mois, 5 mois très très long. J'ai encore l'impression que tu m'envoyais des messages pas plus tard que cet aprem, j'arrive pas à m'y faire; j'ai beaucoup de mal à comprendre le fonctionnement sans toi. J'en ai jamais voulu.
J'ai de nouvelles passions, de nouveaux projets, je m'habille autrement, je pense autrement, je ris autrement, je vis autrement. A l'exception des quelques personnes que je garde dans ma vie, je n'ai plus grand chose à voir par rapport à il y a 6 mois.
C'est toujours dur tu sais. Y'a encore des jours avec, et surtout des jours sans. Je sais juste faire avec maintenant. Il y a plein de choses que j'aimerais te raconter, te dire. De vrais au revoirs évidemment, mais aussi je me demande sans arrêt ce que tu dirais. En voyant mon tee shirt toy story, en apprenant que je me suis un peu défoncé le crane à coup de placard, que je ne fais plus vraiment de go, que je deviens un éleve sérieux. Un mec qui bosse, genre premier de la classe, tu y croirais bordel? Même moi j'ai encore du mal. J'imagine tes réactions face aux petites choses de la vie, tous les jours; comme si tu étais là.
Mais t'es plus là.
T'as merdé Emma. Si aujourd'hui je peux dire un truc c'est ça. Tu as fait ce qu'il fallait pour toi, c'était surement le mieux à faire, et je t'admire beaucoup pour ça. Mais t'aurais pu faire ça un peu mieux.
Je suis incapable de prononcer ton prénom sans avoir mal au coeur; j'ai tendance à éviter de parler de ma vie quand tu étais là. T'es heureuse au moins de ton coté j'espère.
T'as eu raison de partir, j'étais invivable comme mec, je me demande même comme tu as pu tenir aussi longtemps. Mais je t'aimais.
Je t'aime toujours en fait.
Ca fait 5 mois, et j'ai appris à faire avec. J'ai appris à rire et faire rire pour penser à autre chose; j'essaye de cacher les moments difficiles. C'est toujours très amer.
Et tu me manques.
C'est affreux comme tu me manques, comme mon coeur se serre. Souvent j'ai envie de t'envoyer un message, pour te dire les choses; mais ce serait un peu égoïste de ma part. Tu as fait ton choix, je le respecte; et il semble que tu l'assumes très bien.
Je sais pas si on se reverra un jour. J'ai peur de ça; parce que je suis pas prêt à mettre un point définitif sur ce qu'on a vécu, pas de la façon dont tu es partie; et je veux pas que tu le fasses. Alors vis ta vie, je vivrai la mienne; même si dans le fond, bien enterré, je me dis qu'il reste des trucs à faire.
Le plus dur pour moi tu sais, c'est pas d'y avoir cru.
C'est que j'étais pas le seul à y croire.
5 mois c'est long.
Mais aujourd'hui, j'ai fini par trouver les armes; et j'ai recommencé à construire.
Mais seul.
C'est le problème de t'aimer encore.
Je t'aime, et c'est pas évident à gérer.
Crois moi.
No comments:
Post a Comment