구름

Le vent chaud souffle.La brise caresse,agréablement.
Les bourrasques dansent,leur chant emporte tout.Emporté,comme si des ailes poussaient dans ton dos,te permettant d'aller toi aussi défier les oiseaux.Tu avançes,poussé par cette force invisible mais bien réelle.Par ce géant de pouvoir.Par ce dieu du ciel.
Regardant droit devant,les bras écartés,seul.
Il est tot,et au loin,tu vois le soleil qui se lève.De cette mer qui peint ta route,qui trace ta destinée,il s'élève comme un enfant qui vient de naitre.Entouré de cet halo orangé,entouré de cette lumière immortelle,il s'élève pour disperser les ténebres qui règnent en toi.Mais l'on ne peut pas tout avoir.La lune s'endort,en enroulant autour d'elle la nuit et les étoiles,pour se reposer jusqu'au soir où elle pourront de nouveau briller de mille feux.
Au milieu de ces éléments,de ce monde,tu es tout petit.Et pourtant.Et pourtant les éléments te berçent,t'accompagnent,te protègent.Tu poses tes mains sur la rembarde.Tu ouvres les yeux.Rien autour.Du bleu,à l'infini;un univers d'eau.Un monde inconnu.Le vent te caresse dans le cou.
Tu lèves la tete.Tu regardes le ciel.Les oiseaux tournoient.Leurs chant émerveille.Le ciel,maintenant illuminé par ce soleil qui règne assis sur son trone,devient le miroir de la mer.Comme des jumeaux,deux saphyrs qui font de tes reves une réalité;qui font de ta réalité un reve.Les yeux perdu dans cet infini qui s'offre à toi,tu apperçois les anges qui courent dans le ciel.
Ils dessinent tes sentiments.Ils dessinent ton monde.Ils te dessinent;et t'apprennent à te construire par toi.D'un blanc immaculé,taquinant l'or brulant,il s'étendent vers l'infini.Les nuages qui l veille firent naitre l'arc en ciel ont aujourd'hui laissés place à ceux qui feront naitre ta force.Les couleurs sacrées,naissant de l'union de la pluie illuminée par les rayons flambloyants ont disparues pour laisser place au calme supreme.
Au loin,la terre se dessine,tu la distingues de tes yeux d'enfantsRetour au pays,retour à la maison,libérant ta bulle,lui rendant sa liberté,la rendant à la nature;belle et pure;qui fait éclater sur ton coeur les reflets merveilleux.Devant l'éternité tu continues de te lever,la tete plongée dans ces monstres de beauté.L'esprit farouche te rappelles d'où tu viens,où tu vas,ceux auquels tu tiens et ces yeux dans lesquels à jamais tu te perdras.
Ne pas oublier,se souvenir.
Tomber,pour mieux repartir.
Pleurer,pour mieux sourrire.

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