Monday, October 28, 2013

At last

J'ai beaucoup plus de temps libre cette année. Les moments de la journée qui m'inquiétaient le plus avant, ceux qui m'angoissaient, j'essaye de les remplir de façon utile et efficace. Déjà pour pas penser à toi, et dans l'ensemble, c'est plutôt réussi. Après il y a toujours certains ratés, et ces moments où j'échoue à remplir la plage horaire pour oublier donnent en général un message nouveau ici.
Mais au moins la majorité du temps ça me laisse la possibilité de travailler. Pour moi, pour les autres aussi, ça a laissé beaucoup de trous dans ma journée, j'ai la place. Pour combler le manque matériel je pense que j'ai trouvé les méthodes appropriées.
Mais le manque affectif?
Ce n'est pas normal. Ça fera 8 mois bientôt, ce n'est pas normal que, déjà, je sois encore en train de compter. Ce n'est pas normal de ne pas avoir eu une seule journée sans penser à toi durant ce laps de temps. Ce n'est pas normal de ne pas arriver à avoir le contrôle total sur ma vie et de laisser ton absence dicter mes choix et mes envies.
Ce n'est pas normal que tu sois toujours autant là maintenant que tu es partie.
Je ne sais pas si ça correspond à une mutilation psychologique, du masochisme mental, ou toute autre forme de frein mis en place inconsciemment dans l'espoir de te retrouver. On se reverra pas de toute façon, pourquoi je ferais ça?
J'accorde peut-être encore trop d'importance à ce qu'on a vécu. Je veux dire, pourquoi je dois encore te regretter tous les jours, pourquoi tu dois me manquer matin midi soir, alors que toi tu sais peut-être même plus à quoi je ressemble?
Il y a des choses qui ne sont pas rationnelles. J'ai trop plongé pour le laisser de côté. C'est surement ça qui nous différencie aujourd'hui. Et c'est aussi la base de notre présumée divergence.
Tu m'as toujours répété que tu étais pas comme les autres. Déjà première chose, c'est pas à toi d'en juger, c'est à moi. Ensuite, tu as raison tu es pas comme les autres. Tu l'as jamais été. Mis à part les trente dernières minutes.
Une demi-heure c'est rien sur les 2 ans et 7 mois. Pourtant aujourd'hui c'est celle dont je me souviens le plus. Et ça tend malheureusement à flouter l'image de qui tu étais réellement quand on se connaissait. Perpétuellement, je fais face à l'évaluation contradictoire de l'empreinte que tu as laissée sur ma vie, à l'image de qui tu étais.
Tu étais qui alors, la fille géniale qui m'a tout donné? Ou celle qui s'est menti à elle-même, ce qui a eu pour conséquence que ce soit moi qui m'en prenne plein la gueule?
T'as changé dans l'entre-temps tu sais.
Mais j'ai quand même tendance à vouloir garder la première image, même si ça implique des sacrifices de ma part. Déjà, ça veut dire que je te regrette. Et aussi que je regrette plein de choses, trop de choses. Tous les jours j'en ai de nouvelles qui "pop" dans ma tête et viennent s'ajouter en bas de la déjà bien trop longue liste.
Bon bah tant pis.
J'ai rien pour me racheter, et même si je pouvais, y'aurait trop de boulot.

T'es plus là, et tous les jours je suis obligé de me remettre dans la tête qu'il faut que je fasse avec.

Mais c'est désagréable ce sentiment que même si je pense faire mes choix, prendre mes décisions, en coulisse tout est dicté par ce que tu as laissé. Je fais pas ce que tu aurais voulu que je fasse. Je suis pas devenu le garçon que tu aurais souhaité je pense. J'ai pas continué dans une direction que tu aurais sans doute apprécié que je prenne.
Je m'en bat un peu les couilles pour être vulgaire.
Mais ce qui est inscrit en moi me pousse malgré moi sur un chemin et j'ai pas vraiment l'impression, dans le fond; d'avoir mon mot à dire.

Mais c'est pas la première fois, hein?

http://www.youtube.com/watch?v=l1CTbE3u0PQ

Saturday, October 26, 2013

Shenanigans

J'en ai ras le bol de me lever le weekend.

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Je continue à retrouver un petit peu de liberté à l'intérieur. J'ai accès à un spectre plus large de variations émotionnelles, je retrouve cette capacité à ne pas être en mesure de contrôler toutes mes réactions. Ça provoque des situations désagréables. Mais c'est une évolution.
Je vois l'horizon s'étendre jour après jour, l'étendue des possibilités se multiplier. C'est déstabilisant, c'est rassurant aussi.
Je vois le plafond que tu as mis en place ce mercredi commencer à s'élever de plus en plus pour me laisser la place de respirer un peu et me laisser élaborer des projets plus ambitieux.
Je retrouve une structure organisationnelle adaptée à un fonctionnement plus complexe, tout en restant aussi bien mise en place. Le progrès.
La charpente conceptuelle est totalement différente. La logique de conception, les moyens mis en œuvre, les procédés et mécanismes nécessaires diffèrent du système précédent. Il y a certains inconvénients, il y'a aussi des détériorations quant à quelques caractéristiques isolées, mais globalement
C'est clairement mieux.

Ça va. Je me trouve actuellement dans la période de ma vie durant laquelle je me suis certainement senti le mieux. J'ai de moins en moins cette sensation d'un boulet au pied. Ou plutôt, j'ai pris l'habitude de faire avec sa masse.
L'adaptation est un thème récurent au long du parcours. Je m'en suis pas sorti grâce à mes capacités intellectuelles limitées; je me suis pas relevé parce que j'ai gagné de la force; je m'en suis tiré parce que j'avais les meilleurs moyens mis à ma disposition. 
J'y suis arrivé parce que j'ai réussi à progresser.
"Survival of the fittest"

Les degrés associés aux différentes notions, qu'elles soient subjectives ou objectives ont connu des variations hétérogènes mais de façon surprenante, un équilibre s'est formé et fonctionne parfaitement.
Hey, ça fait des mois que j'ai pas pleuré.

Peut-être que j'ai aujourd'hui des notions de danger, d'urgence, de pression trop inhibées par les cicatrices; mais ça me fait penser que je vais bien. Que je vais même super bien là.
Ça veut pas dire que j'ai guéri.

J'ai toujours les mêmes problèmes qu'au début d'année. Je veux pas voir des images de toi, matérielles ou imaginaires. Je marche vite dans une gare. De temps en temps je croise quelqu'un qui te ressemble, de dos; et je suis pris d'une micro crise d'angoisse qui me tétanise. Je ne retournerai jamais à Besançon je pense. Ton existence même est douloureuse. Mais ce n'est plus un frein à la mienne.

Tu fais encore mal après ces mois; mais à mon sens, je respire bien et bien plus vite que ce que j'aurais espéré dans mes rêves les plus fous.

Tiens d'ailleurs je ne rêve plus de toi que rarement. C'est pas plus agréable au réveil, mais je sais que ça n'arrivera plus avant un petit moment. Ça aide

Oui je t'aime toujours et ça bloque un petit peu toute tentative de construire quelque relation que ce soit impliquant un engagement affectif avec un autre parti. Oui tu me manques, et quand la nuit tombe je ressens souvent ce creux au fond de la poitrine. Oui c'est vrai, je le reconnais; il y a encore des jours où je me dis que si je ne m'étais pas battu, ça aurait peut-être été plus simple; et qu'encore aujourd'hui si je devais revivre tout ça pour te récupérer
Alors je signerais surement.

Quoi qu'il en soit, ma vie est fun là. J'ai de nouvelles priorités et une nouvelle philosophie de vie; vie que j'essaye de dessiner à mon image, plus à la tienne; et avec l'aide de mes proches, comme diraient les anglais
We've been doing hell of a job



C'est dur, mais t'as pas ruiné ma vie Emma.
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Hey mec, tu m'appeles un de ce jours? J'ai plein de trucs à te raconter!



Monday, October 21, 2013

Syndrome

Est-ce normal que la vie produise ce sentiment d'un roller coaster qui descend et remonte à intervalles réguliers?
Surtout, est-ce que c'est encore normal aujourd'hui?

Je passe de bonnes journées, je suis content de me lever le matin; et je suis heureux de me lever pour voir que je suis là debout, que j'ai pu laissé derrière le plus dur, que j'ai pu abandonner ce qui aurait à terme gangrené tout le reste, et m'aurait emmené là où je suis incapable même d'imaginer.
Aujourd'hui je ris, beaucoup, autant qu'avant; surement même bien plus. Je n'ai pas d'angoisses évidentes, je n'ai pas d'inquiétudes quotidiennes. J'ai appris à me concentrer sur ce qui importe vraiment. Je rentre souvent de bonne humeur, satisfait d'une autre journée que je ne regrette pas.

Alors je passe mon badge, j'ouvre la porte, j'attends l’ascenseur, j’appuie sur le bouton 6, j'attends, je sors, et là je regarde le mur sur lequel était il y a quelques temps encore ce plan devant lequel j'étais resté comme un con la fois où tu étais là et t'apprêtait à partir. Lui non plus n'est plus là, comme un signe supplémentaire de changement, de transition essentielle. J'ouvre la porte, je rentre dans le couloir.
Et pourquoi, au moment de tourner j'ai ce réflexe de ralentir, de m'arrêter parfois?
Parce que tous les soirs, en rentrant, je m'apprête à te voir là à attendre devant la porte pour régler les formalités finales de ce qui se veut être une "rupture". Un départ plutôt. Dans une rupture, j'aurais peut-être eu mon mot à dire.
Tant pis.

C'est vrai, j'y pense tous les soirs, sans exceptions, je me fais le film de ce moment. Il n'arrivera surement jamais, du moins pas dans ces circonstances, pas de cette façon, pas à cet endroit.
Quand bien même.

Ta présence est putain de pesante au quotidien Emma.
T'es pas morte, t'es juste partie; mais j'ai sans arrêt ce fantôme qui m'accompagne quand je suis seul. Je le vis pas vraiment mal, j'ai appris; mais il inhibe entièrement tout ce qui aurait pu être positif dans le processus d'adaptation. Et surtout tous les bons souvenirs.
Pas chez moi Emma. A l'heure actuelle, j'ai un trou noir qui occupe quasiment 3 ans de ma vie. Ton passage a déposé des mines à certains endroits auxquels je n'ose plus accéder de peur de tout faire sauter.
Je tiens ton existence aussi loin que possible de la mienne.

Il y a des choses que tu ne sais pas. Dans tout ce qui s'est passé suite à ton départ, j'aurais pu écrire un roman de choses à te raconter. Parfois, ça m'arrive encore, quand il se passe des choses anodines; je me tourne vers mon portable pour te le raconter dans un message.
Ouais, ça arrive encore des fois.

Plus rarement, je me dis que je vais appeler et mettre moi une fin sur ce que toi tu as été incapable de terminer correctement.
Il y a ces nuits où je vais chercher ton numéro dans le répertoire et hésite à prendre la responsabilité d'assumer mes conneries, puis la tienne.
Ça peut paraître égoïste, très ingrat; ça l'est c'est certain.
Et alors, qu'est ce que j'en ai à foutre?

J'ai pas oublié ce sentiment d'être plongé au plus profond, et de n'arriver qu'à regarder en bas pour s'enfoncer encore plus. Cette sensation que plus rien n'a de sens quand on a perdu ce pourquoi on est vivant.
C'est loin derrière aujourd'hui.
Mais je m'en souviens.

J'ai pas peur de faire exploser des choses à la gueule, j'ai pas de pitié à cracher si je dois cracher; sur ton départ, sur la fin de notre histoire; mais honnêtement essentiellement sur moi.

Si un jour tu reviens pour apporter une conclusion finale et que mes mots te blessent, si tes larmes coulent, ce n'est pas dans mes bras que tu trouveras du réconfort cette fois. C'est moi qui passerait pour le méchant, et c'est bien comme ça.
Je t'aime toujours Emma, mais les choses ont changées.

Parce que depuis que je t'ai perdu, moi
J'ai plus rien à perdre.




Aussi fort que j'ai pu devenir, je n'ai jamais pu m'y résoudre.
Si un jour ça te dit, si tu veux la récupérer ou quoi


Ta brosse à dents est toujours à la salle de bain.

http://www.youtube.com/watch?v=y80dNK1ULlQ

Monday, October 14, 2013

111

C'est le score que j'ai obtenu.

Qui y aurait cru? Dans les conditions où je l'ai passé; malade, avec un sujet affreux, qui s'attendait seulement à ce que je passe les 100?
Surement tout le monde, à part moi.
Et la barre des 110?
Personne, à part moi.

Je voulais à tout prix éviter un nouvel échec. Pas maintenant, pas tout de suite. Pas deux d'affilée. J'ai réussi, peut-être parce que j'y croyais, pour une fois?

Après l'euphorie, après l'excitation, très vite il y a un immense sentiment de vide. Je n'oublie pas pourquoi je l'ai passé, je sais à quoi il doit me servir.
Si t'étais pas partie, j'aurais jamais éprouvé cette urgence, j'aurais pas bouffé des heures et des heures de bouquins, de CDs, j'aurais pas passé des journées entières à penser à partir, à part quand je pensais à toi. Et quand je pensais à partir, c'était pour partir le plus loin possible de tout ce qui nous lie, donc techniquement...

J'ai passé une étape, il en reste une. Je l'avoue, j'ai savouré quelques minutes là.
Parce que je le mérite, putain.
C'est rien, c'est un pauvre bout de papier. J'ai même pas fait de mon mieux, loin de là. Mais le symbole est fort.

Ça veut dire que quelque part, j'ai franchi la première véritable étape pour me séparer de toi.
Ça compte pour moi.

C'est dur Emma, c'est dur de me dire que même si je fais ça pour moi, c'est en grande partie en fonction de toi.
Il y a d'autres questions à venir, d'autres épreuves; je les gérerai, je les passerai. J'échouerai peut-être, et si il faut en passer par là; et bien soit.


Mais juste ce soir, qu'on me laisse profiter de ma putain de petite réussite.

Sunday, October 13, 2013

Dimanche

J'avais oublié ce que c'était que la déprime du dimanche. L'an dernier, je n'avais jamais cours le lundi; et je n'avais pas à passer par ce moment désagréable tous les weekend. Ce n'est pas quelque chose que j'apprécie particulièrement de retrouver. Comme la majorité des gens, j'ai jamais aimé les dimanches.

J'ai rien prévu pour après. Je devrais avoir les résultats dans moins d'une semaine maintenant. Si j'ai raté, je fais quoi? Je réessaye, pour pouvoir partir? C'est le but depuis des mois maintenant, j'ai l'impression de ne plus vivre que dans cette optique. Et si je ne le retentais pas? Si j'estimais qu'ici ce n'est pas si mal, que malgré tout ce que je fais, tout ce que je dis; si j'avais réussi à construire quelque chose ici? Mais est-ce que ce qui m'attend là-bas n'est pas essentiel pour revenir ensuite? Si je n'ai pas réussi, j'aurais 48 heures pour me décider; pour essayer de répondre à trop de questions dont je sais déjà que je ne trouverai pas les réponses.

Et si je réussis? Comment ça va changer mon quotidien? Comment ça orientera mon approche envers les personnes autour de moi? Je donne trop d'importance à ce qui n'en a que peu; mais comment les choses changeront-elles?

Et que je parte ou pas, en revenant
Je vais faire quoi?

J'ai pas idée de ce que je veux faire. Je sais dans quelle direction je veux aller, mais je n'ai aucune idée du but que je souhaite atteindre. Si j’atteins celui que je me suis fixé; si je m'en vais; il faudra en trouver un autre. Il faudra recommencer tout le processus, comme revenir en arrière où je ne veux pas retourner. M'enlever quelque chose qui permettait de se substituer à ce qu'il manquait durant la phase d'adaptation; et retrouver un vide, sentir cette urgence angoissante de le boucher de nouveau. 

Ça ira, je ferai en sorte que ça aille, mais est-ce que ça ira là où plus tard, rétrospectivement, je me dirai que c'est où je voulais arriver?


Je veux plus rater quelque chose pour laquelle je n'aurai pas la possibilité de me rattraper.



Quelle journée de merde, le dimanche.

Saturday, October 12, 2013

Well, somebody told me

J'ai pas du tout l'habitude de passer des weekends tout seul à Lyon, à l'appart, sans rien de prévu. Ça faisait un bail que je m'étais pas posé là dans mon lit, à regarder les heures défiler sans me soucier de quoi que ce soit. En fait, est-ce que ça m'est déjà arrivé?
J'crois pas.

J'ai l'habitude, bonne ou mauvaise, de faire un peu trop souvent des bilans. Ça a commencé par tous les mois, puis toutes les semaines; puis plusieurs fois par semaines.
C'est presque tous les jours maintenant.
On ne m'avait pas menti, la courbe a une allure exponentielle. Quand ça va mieux, ça va vite, et beaucoup mieux. Les progrès sont traçables au jour le jour, alors qu'il fallait des semaines pour que j'arrive à mettre un pied devant l'autre avant.

Ça va faire 7 mois demain.

Je crois que c'est le temps qu'il m'aura fallu avant d'être rétabli. Pas complètement, j'y arriverai jamais; et j'essaye pas. J'aime à penser que me souvenir de tout ce processus pourra s'avérer utile, voir essentiel un jour.
Même si un jour ça veut souvent dire jamais.
J'ai achevé tout ce qui restait à l'agonie, j'ai bâti de nouveau avec ce que j'avais sous la main, avec l'aide des personnes qui étaient là; et je suis aujourd'hui arrivé au point de pouvoir fournir de moi-même de nouvelles choses à une vie qui est vraiment pas mal au final.
De mon point de vue, je m'en suis déjà sorti là, sans que j'ai vraiment idée de comment j'ai fait. Inconsciemment j'ai du canaliser toute la violence de la chose au début et sur les différentes chutes qui ont eu lieues, pour me relever plus vite ensuite. Si c'est le cas, alors félicitations moi; t'as été bon. Mais j'en doute un peu.
Je pense surtout que j'ai eu tendance à reprogrammer mon esprit, ou du moins l'approche temporelle que ce dernier applique aux différentes choses. Tu es partie il y a 7 mois, 7 mois presque ce qui séparait nos vacances de mon départ en Chine. C'était passé vite, ces 7 mois là.
Les derniers 7 mois, j'ai l'impression qu'ils représentent 10 ans. Il y a même des souvenirs plus anciens que toi qui me paraissent plus récents. 

Je suis tout de même encore vulnérable aux attaques externes. Il y a quelques jours en fouillant mon placard pour retrouver mon manuel de coréen, j'ai retrouvé un billet de train pour Besançon.
Tu vois, ça, par exemple, j'aime pas.

Corentin s'est mis au basket.
Ça non plus, pour le coup, j'aime pas.

J'ai tendance à ressentir de plus en plus de mépris pour ce qu'on a vécu et perdre une grande part de respect envers ce qu'on a partagé.
C'est surement ce que j'aime le moins.

Je ne sais pas si c'est une étape classique; ou une étape tout court. Je ne sais pas si je suis au bout de cette phase d'adaptation ou si j'ai simplement contourné le problème de façon partielle; toujours est-il que j'en sors avec des évolutions. Et certaines régressions.

Mais tu me manques quand même de temps en temps.

Quand le soir je suis là couché et que je n'ai pas de message.
Quand le matin, je me réveille sans coup de téléphone.
Quand le weekend, je ne suis pas fatigué de me lever pour prendre le train.
Quand les vacances, je ne suis pas tout excité de te voir.
Quand parfois je ne suis pas triste parce qu'on se serait engueulés, aussi.

Quand tu ne me dis plus je t'aime, surtout.


Ça veut dire un peu tout le temps, en fait.



Friday, October 11, 2013

Laser game

C'était sensé être une bonne aprem. Au laser game, les filles ont voulu faire des équipes unisexe. On était Ricky et moi contre les 5 filles.
Ricky a fini 1er.
J'ai fini 2ème.
On a gagné.

On a pas trop parlé nous, on a pas trop fait de zèle cette semaine. On l'avait dit, on verra bien le tableau des scores à la fin. On a vu.

Pourquoi on arrive pas à s'entendre hein? Pourquoi on arrive pas à faire la trêve 5 minutes? Je veux bien l'admettre, je cherche des fois; ça arrive. Mais aujourd'hui j'ai vraiment pas voulu. Comment on peut s'engueuler 3 fois dans la journée quand on s'adresse la parole seulement...3 fois? Je me suis excusé, je voulais pas attiser le conflit moi. Mais faut que t'en rajoutes, faut que tu gueules, et que j'm'en prenne plein la gueule. Et bah tsais quoi, si je t'insupporte tellement, pourquoi tu m'ignores pas? Pourquoi tu ignorerais pas juste mon existence? Oublie moi sinon, on se calcule plus du tout; ça évitera que tu me casses les burnes quand je te demande rien. J'en ai ras le cul de ton putain de caractère de merde; j'en peux plus de tes putains de coups de gueule; de temps en temps tu voudrais pas juste aller te faire foutre genre? Je t'ai rien demandé moi, alors nique; et va casser les couilles de quelqu'un d'autre genre? Et ferme ta gueule un peu de temps en temps? J'aimerais juste passer une bonne journée sans que tu niques tout.

Aujourd'hui, elle m'a énervé.

Ce sentiment qui fait que ça bouillonne au fond, que l'on se retrouve prostré. Un mélange de frustration, de haine, de colère, de lassitude; de pas mal de tristesse aussi, de culpabilité, de perte de maîtrise.

Juste hors de moi.

Je ne m'étais pas énervé depuis qu'Emma était partie. Et ça m'a fait du bien. Ça m'a montré qu'une nouvelle étape était passée, ça m'a redonné encore un peu plus d'espoir; il n'y en a jamais trop.
C'est long, mais petit à petit, je retrouve une vie pleine, sans toi.

J'ai été heureux de m'énerver; et triste que ce soit contre elle.

Et pour la première fois, triste à cause de quelqu'un d'autre.


J'avance je crois; j'aimerais juste que les claques, ce soit quelqu'un d'autre qui me les donne.
Parce que les tiennes me font mal.
Et me touchent un peu trop.

Putain.

http://www.youtube.com/watch?v=uelHwf8o7_U

Thursday, October 10, 2013

Midnight train

Le fait que j'ai écris autant en peu de temps ne signifie pas, comme à l'accoutumée, que je suis triste.
Par contre c'est vrai, j'ai besoin de mettre certains mots sur ce qui est bloqué; et des petites choses simples qui prennent une importance plus prononcée après que les lumières de la fac se soient éteintes.

A minuit, quand les couleurs s'évanouissent, je regarde en dessous et je vois la voie de fer. Sur celle-ci passent des trains de nuit.

Je suis bien en étant qui je suis. Je ne suis pas parfait, je suis peut-être même bien moins bien qu'avant. J'ai des tas de défauts; mais je peux quand même avancer dans la direction qui me plaît et faire face à ce qui se dresse devant. J'envie pas grand monde.
J'avoue, j'ai un petit pincement au cœur quand je vois les couples s'embrasser. J'aimerais vivre quelques instants dans la peau de ces personnes riches pour régler les problèmes autour de moi. J'aimerais de temps en temps avoir du pouvoir pour faire bouger les choses contrairement à ceux qui le détiennent. Mais si il y'a bien des gens que j'envie, des personnes dont je suis jaloux.

Ce sont ces voyageurs dans les trains de nuit.

Oui je l'avoue, quand je vois ces trains passer, j'aimerais être dedans. Partir n'importe où, pour une nuit être loin de tout, être loin de ma vie, nourrir mes yeux d'autres choses, éveiller mon cœur à l'inconnu. Juste l'espace de quelques instants, effacer les erreurs, oublier que tu es partie, changer d'existence; assis là à regarder à travers la fenêtre la tête sur la main.
Oui j'envie ces personnes qui sont en mouvement quand je regarde dehors et ait l'impression que malgré tout ce que je fais, je reste sur place quant en quelques secondes ils parviennent à disparaître de ma vue. Une existence éphémère et momentanée qui m'affecte quelques secondes. Un moment hors du temps. Moi aussi je voudrais ce moment dans ma vie, me détacher de ce boulet que j'ai au pied; au lieu de chercher à l'alléger.

J'ai pas idée de ce qui m'attend, et c'est une bonne chose. Je sais juste que ton passage m'a appris une chose dont je n'avais pas conscience: les limites. Des limites imposées par le soi, qui m'empêcheront de reproduire les mêmes erreurs.Et ça implique ne plus être en mesure d'aimer pareil.

Tu m'as beaucoup aimé, tu m'a beaucoup fait grandir, même si je ne m'en suis rendu compte qu'après ton départ. Je dois te remercier pour tout ça. Maintenant j'ai appris à avancer avec personne pour me prendre la main. Mais je dois le reconnaître, j'ai beau retirer une certaine fierté d'aujourd'hui, il y a des soirs comme celui ci où, contradictoirement;

J'aimerais avoir quelqu'un à serrer dans mes bras.

http://www.youtube.com/watch?v=Vv6m_1fr4W0

Snafu

Ça résume bien mon état d'esprit et mon approche quant à la conjoncture actuelle qui s'applique à ma vie.
Tout semble fonctionner normalement, très bien et sans encombres majeures. Intrinsèquement la logique de déroulement est proche de la perfection, et il y a peu de défauts dans la façon dont elle a été mise en place. D'un point de vue interne et subjectif, tout a été minutieusement réfléchi pour mettre en place un environnement auto-suffisant, c'est à dire au fonctionnement autonome, ne nécessitant pas d'apports extérieurs et peu sensible aux événements externes.
J'ai crée une sphère simple, efficace; à laquelle on pourra peut-être reprocher un manque de complexité en surface et une fragilité certaine concernant le nombre de strates définies; mais force est de reconnaître que son fonctionnement en est alors moins vulnérable aux événements internes, qui sont par le fait minimisés à de simples erreurs de calcul qu'il n'est pas nécessaire de corriger pour permettre au système de prospérer; et ne comportent pas de risque majeurs d'enrayer la totalité du mécanisme.
Le temps de conception a été relativement important, et a demandé un processus de réflexion complexe; mais l'aboutissement du projet fut rapide de par la simplicité de la relation individu-environnement au cœur du déploiement; qui a permis une réduction drastique des obstacles majeurs et une élimination des bases précédemment présentes. Quant aux intangibles, ils ont été cachés sous le décor illusoire afin de ne pas interférer au sein de la phase d'adaptation qui s'étend sur le long terme et demande un investissement conséquent, cependant allégé par la simplification abusive de la pensée sur laquelle réside l'intégrité du projet.

Mais c'est tout niqué.

En théorie, ça marche nickel. Je t'oublie, t'existes plus ailleurs que dans cet album, j'ai plus à me souvenir de ton image, de ce qu'on a vécu et la vie est très bien. Même les peluches sont, si on suit ce raisonnement, détachées de ton existence par l'appropriation que je leur fais d'une histoire différente. Sur le papier, le principe est malhonnête, c'est vrai.
Mais il semble fonctionner.
En fait, il fonctionne plutôt bien, dans une certaine mesure; et occupe la majorité du temps de réflexion. En appliquant un processus visant à rendre débile et en inhibant la conscience, je couvre peut-être jusqu'à 97% du temps soumis à mon contrôle.

Il reste 3%.

C'est là que réside le défaut majeur de la transformation. C'est ce qui tend à me rappeler qu'elle n'est en fait pas une mutation, mais une surcouche; qui à cause de sa simplicité de conception tend à se fendre trop facilement lors des rares prises de consciences que
J'ai un peu foiré le raisonnement.

Il y a ces moments là, comme ça; où je suis posé sur mon lit ou regarde par la fenêtre, et me dis merde.
Juste merde.
C'est pas assez efficace.

T'es partie, je l'ai caché.
Tu m'aimes plus, je l'ai caché.
T'existes, et t'as existé pour moi, je l'ai caché.

Je t'aime?
Je suis même parvenu à me persuader que c'était plus le cas.
C'est un mensonge, mais j'aime croire à ce mensonge.

Ces rares moments, ces quelques minutes qui semblent très longues, viennent me rappeler certains jours que le simple fait que tu étais là
C'est plus fort que toute cette vie que j'ai essayé de créer.

La seule solution au problème c'est de contradictoirement ressortir certains aspects de ta présence. Des faits objectifs sur ta personne qui n'ont rien, ou peu de choses à voir avec la partie de vie que l'on a partagé. Ça a l'avantage de reconnaître ton existence et donc ne pas mettre en évidence le fait que tu étais trop importante pour que je le supporte aujourd'hui, tout en montrant un détachement factice qui me permet une liberté d'action augmentée.

C'est vrai qu'aujourd'hui j'ai tendance à me rebeller contre notre histoire, contre le toi que je te connaissais; et plus particulièrement contre qui j'étais; j'ai l'impression que ça aide à créer un état transitionnel qui met en évidence la progression et le changement.

Mais il y a toujours une part de scepticisme et de méfiance qui pousse en avant la question qui veut que la mascarade n'est pas une solution sur le long terme; et me pousse à me demander si il n'y aurait d'alternatives plus efficaces à mettre en place pour le futur.

Le seul réel défaut que présente cet environnement au quotidien réside dans son déni du futur et sa tendance à trop s'accrocher à l'adage "vivre au jour le jour".

Et alors? Ça me va très bien si ça marche comme ça pour le moment. 
Et à mon sens, c'est peut-être même une amélioration.


Jsais que jme prends pour un con Emma, mais je peux t'assurer que c'est une véritable amélioration pour suivre l'objectif qui est de construire quelque chose de viable en ton absence; et si possible, au final,
Qui n'aura pas besoin de toi.

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Ce n'est pas un secret, les filles ça parle trop, tout le temps; pour tout et rien. Si une sait quelque chose un jour, le lendemain le monde entier est au courant. C'est peut-être dans ce genre de situation que ma tendance nouvelle à me détacher et donner une importance mineure aux choses a un effet négatif. Une approche plus tactique et réfléchie aurait été préférable hier à mon avis, sur le court terme du moins; afin de gagner du temps pour mettre en place et m'approprier un arbre de possibilités plus important et réaliste.

lol

C'est vrai, j'ai pas choisi la solution qui était objectivement la plus pertinente, mais c'est celle qui mène à un résultat clair le plus rapidement, en faisant l'économie de difficultés inutiles et d'obstacles compliqués. Ça a l'inconvénient de diminuer les chances de réussite de façon drastique.


En vrai, j'avais encore rien fait hier genre? J'étais assis, j'ai rien dit; j'ai commencé à me prendre le feu. Ricky était témoin, j'ai même pas cherché la merde quoi. Ou j'ai pas voulu le faire en tout cas.
Et elle trouve encore moyen de me démonter? Et bah tsais quoi, nique.

Je sais pas trop quoi penser, mais j'ai pas envie de penser de toute façon.
Donc tout va pour le mieux.


Situation normal: all fucked up
Checked.

Tuesday, October 8, 2013

Whatever

Ça va faire 7 mois que tu es partie.
En 7 mois j'ai appris plein de choses. En fait, une petite satisfaction c'était de me dire que je m'en étais sorti, et qu'en m'étant sorti, je pourrais aider les autres; être là comme preuve tangible qu'il y a quelque chose après.
Il n'y a pas de mais, aujourd'hui même si tu me manques toujours, même si je sais que je n'arriverai plus jamais à aimer comme je t'ai aimé; même en sachant que ton départ m'a privé de sentiments qui étaient sensés m'appartenir; je suis vivant et je suis heureux; bien plus que je ne l'ai jamais été avant que tu n'entres dans ma vie ou après que tu en sortes.
Je pensais qu'être plus fort, ça me mettrait en position d'aider les gens. Après toutes ces années à solliciter mes amis parce que je suis ingérable, j'ai décidé qu'il était temps que les rôles changent, et que c'était à mon tour d'être là pour les personnes de ma vie.

Il est comme moi. Ou plutôt, il est comme j'étais avant. Elle non. Mais je le vois faire les mêmes erreurs, je le vois avoir les mêmes réactions, je le vois s'enfoncer dans quelque chose qui finira par le faire imploser et ruinera provisoirement sa vie. Je le vois se diriger là où j'ai atterrit quand tu es partie, et je fais tout pour l'empêcher de plonger.
Mais ça sert à rien, il ne m'écoute pas.
L'amour aveugle, et même si moi je sais, même si je sais ce qu'il vit, si je sais où ça va, et si je sais comment ça va se terminer, j'ai aucun moyen de faire arrêter le processus, la course folle vers l'autodestruction.
Je vais juste pouvoir essayer de ramasser les morceaux au moment où tout sera brisé.

J'ai peut-être pas la bonne approche, je suis peut-être pas assez objectif, mais je suis celui qui sait le mieux.

Et toi, tu m'aurais dit quoi pour que je m'en remette Emma? Si je t'avais demandé comment m'en sortir; tu m'aurais dit quoi à part ton " tu es pas tout seul "? Comment je peux aider quelqu'un qui s’apprête à finir comme le garçon que tu as aimé, le sait, et refuse de changer de route? Si tu passes là bientôt, si tu a écho de ce qui est écrit ici; laisse quelqu'un me le faire savoir.
Il doit faire quoi?

Et surtout

J'aurais du faire quoi?

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J'ai toujours eu du mal à envisager pouvoir me remettre de notre relation en une durée inférieure à la sienne. Et encore aujourd'hui quand j'y pense, je ressens comme de la culpabilité à aller bien. Je m'en veux, je guérirai jamais vraiment; mais être heureux me met mal à l'aise, comme si j'avais pas encore le droit. J'ai le droit moi aussi. Tu as pris le tien, de prendre un nouveau départ. Ça a été dur pour toi, surement aussi dur que pour moi au début; mais je pense qu'au bout du compte, sur la durée, faut pas déconner.
Ça a été ridicule par rapport à ce que moi j'ai du endurer.

Je viens plus ici pour pleurer et te demander pardon. J'aurai jamais l'occasion de le faire, et j’espère ne jamais avoir à te faire face dans un futur proche. Ou dans un futur tout court. Tu fais partie d'un rêve qui a duré presque 3 ans et dont j'ai mis des mois à me réveiller. On ne parle pas de toi à la maison, on n'évoque pas ton nom au sein de la famille; on parle rarement de quoi que ce soit s'étant passé durant ces trois années. Nous est tabou, car nous c'est pas un souvenir dont je veux parler.
Ni même des souvenirs auxquels je veux penser.

Je suis plus le même, le garçon que tu as aimé n'existe plus. Ça ce sont des choses que, par exemple, je t'aurais bien dit les yeux dans les yeux. Mais ça n'arrivera pas, alors je peux le faire ici. Si ça va, c'est en grande partie parce que le mec que je suis aujourd'hui
Il ne t'a jamais connu.

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J'ai rien fait. Elle est malade, alors j'ai décidé de fermer ma gueule pour la journée et pas lui parler. Et elle a quand même trouvé moyen de me foutre le feu et de me casser les couilles. Elle a niqué mon aprem. On peut même pas discuter, on sait pas faire, on se supporte pas; moi je la supporte pas en tout cas. On communique en gueulant ou en s'ignorant, quand on se fait pas la gueule. Demain j'ai même pas envie d'aller en cours, parce que je sais que quoi que je fasse elle va encore l'ouvrir et jvais m'en prendre plein la gueule. 

Elle me fait beaucoup rire.

Elle me fait rire et ça faisait longtemps qu'une fille m'avait pas fait rire. Depuis l'été 2010, quand une nana qui avait 4 ans et demi de moins que moi avait réussi à retourner mon monde. 

J'retomberai pas amoureux là. Par peur premièrement; parce que les cicatrices sont encore grandes ouvertes ensuite; et par choix surtout. J'retomberai jamais amoureux j'ai dit, et encore que cette question, aujourd'hui, elle serait à même d’être réétudiée. 


Mais elle me fait rire, et à l'heure d'aujourd'hui, en ce qui concerne le reste
Et bah nique.

Tuesday, October 1, 2013

Chewing-gum

Je sais pas pourquoi, mais je mâche beaucoup plus de chewing-gums ces derniers temps.

Il est lundi, j'ai le TOEFL samedi, et je suis complètement malade. Je risque bien de ne plus avoir de voix dans les deux jours qui viennent, ce qui me ferait perdre 30 points d'office sur l'examen. Je suis en retard dans mes révisions, je suis en retard sur les cours, je suis en retard sur mon planning.
En somme, tout va bien.

La vie se passe comme ça maintenant. J'ai cru que je guérirais, à force, au final on guérit pas vraiment.
On s'adapte.
Alors je me suis adapté, adapté à la présence qui va avec ton absence. Je me suis habitué aux réveils après avoir rêvé que tu revenais, je me suis habitué à garder les photos cachées, à ne pas écouter ce que tu écoutais, à ne pas trop regarder la tapisserie de ma chambre quand je rentre à la maison. Je me suis adapté pour que même si tu es toujours dans ma tête, tu me laisses un peu d'espace.
Je vais pas dire que c'est devenu facile, c'est toujours dur; quelques soirs, assez souvent, mais je sais gérer ce genre de situations, parce que je l'ai vécu tellement de fois qu'aujourd'hui, j'ai pas l'impression que tu aies jamais été là avec moi.
J'ai l'impression que tu as toujours été partie.
C'est aussi parce que moi je ne peux pas penser aux souvenirs, je ne peux pas m'imaginer avoir été à tes cotés. A l'heure d'aujourd'hui, je ne suis pas prêt pour recevoir le moindre signe de vie de ta part.
Et je me demande si ce sera jamais le cas.

Je me suis reconstruit une vie plutôt pas mal, j'en suis content, assez fier aussi; et j'arrive très bien à faire dans cet après toi.
Même si soyons honnête.
Ce serait carrément mieux si tu étais là.


Sa mère la pute, j'aime même pas ça les chewing-gums à la base.

http://www.youtube.com/watch?v=gJEoxeW7JvQ