Thursday, November 21, 2013

Snowflakes

Je porte pas ma casquette pour le style.
Quoique, un peu si.
Mais j'ai surtout la flemme de me coiffer le matin.

__________________________________________________________________________

J'ai pas cours aujourd'hui, je suis tout seul, je suis à la maison, j'ai beaucoup de travail.
Et je me suis levé à 6h30 pour dégager la cour.

Mais je suis heureux.

De jour en jour je sens que je récupère le contrôle, ou l'absence de contrôle, de certaines émotions, d'un certain raisonnement, d'une certaine façon d'être. Je peux alors y incorporer les changements, pour améliorer ce qui était déjà en place, ce qui était présent avant mais était alors infini, au sens premier. C'est comme tu dis, c'est la sensation d'être différent alors que je suis toujours le même. Ou je suis en train de le redevenir. J'évolue plus tous les jours pour compenser les années où j'ai sabordé mon développement au profit d'un statut quo qui me semblait approprié. Cependant ce n'est pas totalement exact, le développement a bien eu lieu, intrinsèquement, mais c'était commode de l'ignorer et de le mettre de côté.
Il aura fallu souffrir pour chercher quelque chose à quoi me rattacher.
Et qui aurait pensé qu'au final, ce dont j'avais besoin, je l'avais déjà dans le fond? Pas moi. Je n'y croyais pas.
Ou plus exactement, je j'ai pas voulu y croire.
C'est là le point le plus frappant, la volonté.
J'avais l'habitude de parler de grandes choses, de rêver de grandes choses, et au final laisser ces rêves là où ils étaient le mieux; hors d'atteinte.
Aujourd'hui je parle de petites choses, je rêve de petites choses, et au final je fais tout pour les obtenir, pour réussir.
Ces choses ne sont peut-être pas si petites, mais aujourd'hui mon approche a changé.
La montagne est pas plus petite ou moins dangereuse, j'ai juste le sentiment d'avoir les armes appropriées.

Je ne doute pas du fait que je connaîtrai d'autres échecs. Je ferai des erreurs, plein, des tonnes; et en réalité
Je ne voudrais pas le contraire.
Mais je sais comment me relever maintenant, je n'ai pas oublié.
Et même si je ne sais pas où je vais, je sais avec qui j'y vais, et par quel chemin.

Ça aide.


Tsais quoi, ça fera bientôt 9 mois. Ce sera bientôt mon premier Noël sans toi. Un nouveau nouvel an, comme avant cette fois. Ton passage a laissé des traces que je ne peux pas effacer. Un jour je sais qu'elles seront une bonne chose, la preuve, sans ton passage je ne serais pas qui je suis aujourd'hui, et je considère ça comme quelque chose de positif. Merci pour ça, et pour plein d'autres trucs.
Aujourd'hui ces marques que tu as gravées font mal, elles brûlent, et même si je suis apte à en reconnaître les conséquences positives, ça fait mal. Ca fait mal Emma.

Mais un jour, je sais que ça ira.
Un jour.






Putain, enfin la neige.

http://www.youtube.com/watch?v=bitrONFl3hs

No comments: