Sunday, January 26, 2014

Can you catch my breath?

C'était encore trop court. Toujours trop court. J'ai l'impression que c'est la donnée qui n'est pas une variable.
J'ai toujours l'impression de repartir avant d'être arrivé.
C'est bien en dessous d'average dans ces cas là.

On était assis sur le lit, le chat faisait n'importe quoi. Un peu comme nous. Tu étais là à coté de moi; et j'ai pas forcément trouvé les mots pour te dire les choses. Tu fumais, on parlait. On parlait de combien c'était surprenant qu'on ait tous réussi à, comme par miracle, traverser les années. On s'était dit quelques dizaines de minutes avant à quel point la notion de satisfaction était une chose incompatible avec qui nous sommes; combien ça ne nous plaisait pas. Mais il y a une chose dont je suis fier dans ma vie, et vraiment.
C'est d'avoir réussi à vous garder toutes ces années.
Et ça fait 7 ans que j'en suis fier.

J'ai pas forcément trouvé le moment, pas trouvé les bonnes syllabes; mais j'étais là avec toi. T'étais pas tout seul dans cette chambre hier soir, je sais que tu t'en es rendu compte. Et quand tu retourneras t'y asseoir tout seul, j'ai la certitude que tu t'en souviendras. Comme tu te souviens de toutes les phrases cultes auxquelles on s'est attachés, comme tu te souviens des heures passées sur msn à discuter, comme tu te souviens de ta défaite contre Michaël ou de ta première victoire contre moi. Comme tu te souviens de notre premier ciné, de Fan qui t'engueule. Comme tu te souviens de nos nuits dans la chambre de bonne. Et comme tu te souviens de la bataille de boules de neige.
J'ai toujours été loin, c'est vrai. Mais j'ai toujours été là. J'ai toujours fait de mon mieux pour le faire sentir; avec du mal, pour la simple raison que longtemps je n'avais pas les épaules pour aider les autres à porter leur poids. Mais j'ai toujours été à tes côtés, même quand tu pensais être seul. J'ai toujours été inquiet quand tu n'allais pas, j'ai toujours essayé d'être intelligent dans la façon de me situer. Toujours.
Je sais ce que c'est, d'être au fond du trou. Peut-être plus, peut-être moins; sur l'intensité, sur la durée, sur la définition même de la notion de mal. Mais j'ai deux choses pour moi.
Je l'ai vécu.
Et je te connais.
Je ne suis pas l'exemple parfait de l'ami formidable. J'ai mes défauts, importants, gênants; mais contrairement à d'autres, je donnerais tout pour mes amis. Je te laisserai pas mec.
Que je sois à 10 ou 10 000 kilomètres, je serai toujours aussi proche de toi.
Je ne sais pas combien ce sera long, je ne sais pas combien ce sera dur; je n'ai aucune idée de comment tu réagis intérieurement à tout ça. Mais la chose qui ne changera pas, c'est que jusqu'au bout, et encore après
pour ce que ça vaut
Je serai à tes côtés
Et je sais que juste comme ça, tout ira bien, tout finira par aller

On gère.

Could you catch my breath dude? Could you see the stars and my dreams, shining just as much as before; if not even more today?
I know you did.
I know you're proud of me; but what you don't know is that it's nothing compared to how much I'm proud of you
Because these stars
They're the mere reflection of your eyes in mine.

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Vous partez 6 mois, ce n'est pas très long. Mais c'est quand même long pour moi. Vous ne partez pas loin, pour ne partez pas vraiment. Mais vous allez me manquer quand même, autant que Nat, autant que Laura, que Thomas, qu'Eric, qu'Ancelin, que Jéjé, qu'Aldo ou que Sara. 
Je ne serai jamais assez reconnaissant pour le rôle que vous avez eu dans ma réhabilitation, pour l'importance capitale de ce que vous avez fait pour arrêter la chute. Je vous dois beaucoup, et aujourd'hui encore plus; pour avoir contribué à me donner envie de m'attacher à la vie. Je n'ai pas le bon moyen pour vous remercier; mais j'essaye. C'est maladroit, surement, à chaque fois; c'est jamais clair, même pour moi; mais j'essaye. Parce que ça compte pour moi.
Parce que vous comptez tous pour moi.
Beaucoup plus que je ne le dis.
Et bien plus que vous ne le pensez.

J'éspère que vous passerez un super séjour
Et ne vous inquiétez pas

The kids are going to be alright
All of them
I swear

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Je fais de mon mieux.
J'ai atteint la fin de ma remise sur pieds en avance de ce que j'avais prévu. J'ai quelques semaines d'avance sur ce que j'avais imaginé.
J'ai fait le bilan de tout ce que j'avais perdu.
J'ai rien gagné en échange.
Ce que j'ai gagné, je l'ai obtenu par moi-même; parce que j'ai eu aucune compensation à tout ça.
Je suis pas fier de toi.

J'ai mal par moment, mais ces moments sont pas très souvent. Tu me manques, essentiellement quand j'ai des souvenirs; somme toute assez rarement. Je pense à toi, beaucoup; mais c'est déjà mieux qu'essentiellement. Il arrive que dans certaines situations, je m'endorme sans penser à toi. Un ou deux jours dans le mois. En général, ce sont mes meilleures nuits. Je m'en contente.

Le truc le plus gênant c'est le trou béant. Pas celui que tu as laissé dans ma vie, celui qui est creusé au fond.
Il y a des moments, pas si rarement, où j'aimerais être avec quelqu'un, juste pour un petit moment, un instant pour m'évader, oublier; une micro-histoire qui me ferait changer temporairement de trajectoire. Ça j'aimerais oui. Mais j'y arrive pas encore. Alors je mène ma vie en m'adaptant aux contraintes. Mais pas indéfiniment.
Parce que je sais que je trouverai le moyen de faire sauter les barrières que tu m'as faites poser. Aujourd'hui j'en suis capable.

Ce n'est pas encore fait, mais comme je l'ai dit
Je fais de mon mieux.

Et donc ça devrait aller.

Tuesday, January 21, 2014

Summary

I wish I had known things earlier
I wish I had found some strength inside a bit ahead of what was to be, wish I had been able to see a few months into the future and get a grasp of how I would eventually make it, sort of, ish.
I wish I wasn't that emotional, I wish I wasn't so flawed, I wish I had not been such a drag along the way.
I wish I had not been a misfit.
I wish I were not a misfit.

There are times, plenty of them; when I find myself facing micro-mental breakdowns; for it seems I'm not good at handling things very well.
No doubt I am not thankful enough, I am selfish, egoistical; obviously a lot too much.
For sure the excuses I have for that are mere excuses and can't really account for my faults.
I am not better than I was a while ago. I am certainly not to restore all of that.
I may be a productive writer-wanna-not-be, but I am most certainly not a good speaker.
There are times I would like to thank the people surrounding me and tell them they're part of what makes me; I wish they could feel I can help if needed. But words won't come.
Thus far I haven't been able to forgive myself for anything bad I may have done. Not even for anything good I might have done badly. I am a work in progress, but even though I try, hard; I still have a hard time accepting who I am. I'm used to being hard on myself. A lot. Way too much. I can't do any other way.
I may try to show what I want being seen; but deep inside I've always been a social outcast, trying to catch up with a world which is moving way to fast for me to understand, for me to find how to fit.
I don't know where I fit. But I know who I can fit with. Or rather, the people without whom I could never fit anywhere.
I have, and certainly more than the average person, down moments. I'm easily breakable, it's not hard to find the core and deprive it from what feeds it. But thus, I know how to stand back up. I have known the taste of failure way too many times, I feel like I am living with the taste of fear stuck on my body. I feel like I have conversed with the idea of death and what it is way too much for someone my age.
I can deal with it.
I know how bad it hurts to disappoint, to lose your dreams.
I now know what it means to lose a gamble in which you bet everything.
I was also offered a glance of what payback means.

I may not be great, nor even good. But I know how to cope with being down on the ground biting dust; because
It's what has always shaped me.

I wish that this cursed friday night, I had come from today. Just to look my old self in the eyes and leave. Just to let him know the many troubles he would come through were, eventually, to be overcome. That the amount of sadness and despair would not be that big of an ordeal; only if he could accept that it was but a loss.
Because I do remember, and that night; I didn't even wish I were dead
I felt like I already was.

I'm not 16 anymore, I'm almost 22; but even though I seemingly do much better, I still need a shoulder at times.
Maybe the difference is that the shoulder's mine; and what I really need is someone to cry on it.

I may be an individualist deep inside, a solitary being; but I do need people
For I don't manage to figure out an ultimate meaning out of it all if just for myself.

I am not done, not nearly; and the past year was an awful lot of hatred and pain whose remains are still with me in my everyday life. I adress it the best I can, and it's not that bad today, I have restored some stars in my life and a few of them are left in the sky for us to reach. And even though it rains today



I just want you to know that I'm okay.

Saturday, January 18, 2014

White trash

Tout est une question de moment, de rythme. Quand il est trop tôt, quand il est trop tard, trop rapide, trop lent, trop mal venu, trop malchanceux. Une chose qui arrive à un moment serait parfois la bienvenue à un autre endroit dans cet espace temporel. Des secondes ou des années.
C'est souvent ce rythme, ou cette erreur de rythme qui crée des regrets, qui supprime des possibilités, qui complique la vie.
Etre au mauvais endroit, au mauvais moment, au mauvais sentiment.
Le temps n'est pas le réel ennemi; c'est la façon dont il est utilisé, les conséquences qu'il a, les empreintes qu'il laisse sur ce qui aurait pu être mais ne sera pas. C'est parfois toute la différence entre l'idéal et l'échec, l'écart entre deux réalités possibles, le point de bifurcation à un tournant important.
Les circonstances, l'environnement a toujours sa part de responsabilité dans ce qui n'est pas. Certains pensent que c'est mieux ainsi, mais c'est certainement faux. On ne peut comparer une réalité actuelle avec une chose qui n'a pas eu la chance d'exister et dont personne ne connaîtra jamais la vérité.
La notion de choix, de décision, la nature défectueuse de l'être humain comme hôte de l'action ou la non action.
Cette logique binaire, absolue, qui peut exploser en des millions de branches. Un arbre de possibilités qui ne seront jamais explorées.

Et si?
L'expression humaine de l'amertume ou du soulagement.

La notion même de seconde chance est un mensonge. Une chance peut être offerte de construire dans une continuité; mais jamais de refaire les choses, autrement.
Jamais.

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Ce sont ces nuances qui ont menées ton existence à avoir des conséquences concrètes dans ma vie aujourd'hui. La notion de timing; car quand tu étais encore là, pour les autres
Aucun timing n'était bon.
Et maintenant, on ne m'offrira pas de seconde chance pour récupérer ce qui m'était offert et que je me suis vu refusé pour toi. C'était un choix. Je ne le regrette pas.
Mais la compensation n'est plus là aujourd'hui; et j'ai perdu des choses qui auraient pu s'avérer avoir plus de sens. Ou plutôt que perdu, refusé.
C'est comme ça que dans mon monde, aujourd'hui, dans un état où j'ai tout changé et j'essaye de recommencer
Je me trouve face à des portes fermées par ta présence passée.

J'ai perdu plus que toi dans l'histoire Emma. 
Beaucoup plus.

Friday, January 17, 2014

Leg ache

Parfois, je souhaiterais que tu me voies aujourd'hui. J'ai des amis autour, des gens que je peux soutenir, des projets réalistes. Des projets réalisables. Je pense moins, j'agis plus. Et ça fonctionne. Bien.

J'ai grandi, ce fut long, ce fut difficile. C'est un peu comme mon appareil dentaire. Je suis content du résultat mais si c'était à refaire, je ne signerais surement pas. Je pense que j'ai fait ce qu'il fallait. C'est un peu stupide, parce que j'ai forcément fait ce qu'il fallait pour être qui je suis aujourd'hui. Sinon je serais quelqu'un d'autre.

Il y a toujours des choses que je fais mal.
J'ai encore plus de mal qu'avant à tenir mes engagements.
Résultat je fais beaucoup moins de promesses.
Je pense souvent au pire.
Plus pour le commettre, pour essayer de m'y préparer si au lieu de le subir, j'y suis confronté.
Je suis toujours aussi dur envers moi-même, peut-être un peu plus qu'avant.
Mais je compense en ayant confiance.
En moi, en ma capacité de faire et de réaliser, de me relever et de rebondir, de gérer et de m'adapter.

J'ai trouvé des solutions pour chacune des choses avec lesquelles tu m'as laissé derrière.
Excepté le mode d'emploi pour mon plus gros problème.
Toi, Emma.

Alors j'ai cherché, j'ai passé des dizaines, des centaines d'heures à chercher un remède, le moindre signe qui pourrait me mener à la solution. J'avais la volonté, je l'ai toujours eue; il me manquait simplement l'essentiel.
L'intitulé du problème.

Tout ce temps, c'était pas toi le cancer Emma, c'était la personne que tu étais.
Et la personne que tu étais, tout comme la personne que j'étais; elle a disparu depuis longtemps.
Mais il m'aura fallu des mois pour le réaliser.
J'ai espéré le retour, j'ai cherché à oublier, me souvenir; j'ai aimé une personne qui n'existe plus.
Et je pense que je l'ai toujours su.
Mais aujourd'hui
Je suis prêt à l'admettre.

Je t'aime, et ce n'est pas normal; normal au sens intrinsèque même de qui je suis; la normalité définie par moi et pour moi. En réalité, j'aime un souvenir. Pas celui de notre histoire, mais celui de qui tu étais, et que tu ne seras plus.
Ça ne change rien, tu as ruiné ma notion de confiance, tu as laissé un cratère trop grand pour qu'il se referme jamais entièrement. J'ai perdu bien des choses que je pourrai jamais récupérer.

Et aujourd'hui si je me repose la question, est-ce que ça valait le coup?
Non, pas avec la fille que j'aime.

Mais avec le présent, avec qui tu es aujourd'hui?
Alors oui, définitivement.

J'aurai jamais la chance de finir ce que tu as commencé en croyant terminer; parce que les au revoirs que j'aurais du pouvoir faire à la fille que j'aimais, j'aurais du les faire au moment où elle est partie.
Des mois avant ton départ.

Je suis amoureux depuis trop longtemps de quelqu'un qui n'existe plus, et c'est vrai; même si à une époque j'étais persuadé qu'il n'y avait pas de façon d'éteindre ça; même si je pensais que jamais je ne pourrais faire ce deuil là, aujourd'hui

J'y travaille.

http://www.youtube.com/watch?v=92XVwY54h5k

Tuesday, January 14, 2014

Serum

J'ai une tendance maladive à reporter la faute sur toi.
J'ai l'impression d'avoir fait les choses à reculons. J'ai commencé par te pardonner, à considérer que tu étais un bon souvenir, avant de remettre en cause le positif; pour finalement rejeter toute la faute sur toi. J'ai effectué le moon walk de la rupture quelque part. Le fait est que désormais, j'ai pris l'habitude de balancer la faute sur toi pour chaque truc qui foire dans ma vie. Je suis devenu un expert pour trouver des motifs et t'approprier ce qui ne va pas; pour te pointer du doigt à chaque couille. Je suis très bon pour ça.
Dans le fond j'y crois pas moi-même, mais j'ai l'impression d'avoir fait ma peine. J'ai pas envie de souffrir encore pour les mêmes choses, alors je change de responsable. Et puis c'est facile: t'es plus là. Si je veux, je peux bien dire que c'est de ta faute le réchauffement climatique; personne est là pour me dire le contraire. On n'osera pas Emma. Les qui t'ont connus ont peur de toi, on peur de ce que tu représentes pour moi, de l'impact que tu pourrais avoir si tu réapparaissais. Personne n'aurait le courage de contredire même la chose la plus absurde que je pourrais inventer à ton sujet dans cette maison. Alors je m'accorde un droit de mensonge. Je mens beaucoup pour panser les blessures, donner l'illusion que tu étais juste une erreur et que je suis tellement mieux sans toi. C'est bizarre, mais personne n'osera questionner quoi que ce soit; il s'agit de toi. J'ai acquis une étrange liberté totale lorsque tu apparais dans l'équation. Ce que je peux dire, faire, penser; rien ne s'y opposera.
Il n'y a que moi pour savoir que ce sont des conneries.

J'apprécie pas que tu aies menti. Honnêtement je vois ça comme un crachat sur ce qu'on a vécu. C'était précieux pour moi. Pour toi, je m'en fous. La façon dont les choses ont été reprogrammées ici ne sont pas à ton avantage. Je voulais obtenir une réalité où je t’idolâtrerais, t'aimerais, pleine de compréhension et d'espoir. A la place s'est façonné une autre vérité, mon mensonge; dans lequel tu es responsable, car moi j'ai payé ma dette après tout ce temps alors que toi non. Une vie où tu représentes un ennemi.

Comment j'en suis venu à te considérer comme une ennemie?
Bah, j'en sais rien, t'avais qu'à faire les choses mieux.
C'est de ta faute ça de toute façon.

Facile, t'as vu?

Cette façon de vivre, de voir les choses est certainement temporaire. Etat transitionnel avant de revenir vers quelque chose de plus logique, objectif, conciliant envers la réalité des choses et le passé. Ma mentalité actuelle ne correspond pas à ce que j'ai vécu quand tu étais là. Il y a des fautes de logique évidentes qui m’empêchent de faire le lien et font que je ne peux pas penser à notre relation.

C'est peut-être l'ultime technique d'illusion mise en place par mon cortex cérébral
Altérer la réalité même des choses et bloquer son accès.

Je ne sais pas combien de temps cet état durera, mais tant que c'est le cas; si un jour la folie te prend de m'approcher, abstiens toi
Parce que comme tu as craché sur nous
Moi j'hésiterais pas à cracher sur toi.

Monday, January 6, 2014

Barfing

J'ai pas réussi mes partiels, j'ai pas bossé pour. J'ai essayé. Mais j'ai pas bossé. J'ai vu mes amis pour la dernière fois avant longtemps. J'ai plus de pc. J'ai plus rien à bouffer. J'ai trop à travailler.
Mais le plus dur c'est les relents. Les relents de peur, peur que j'ai eue quand il est tombé devant moi. Quelque chose a craqué, quelque chose s'est brisée. Ma ceinture de sécurité s'est détachée pour me souhaiter bienvenue dans la vraie vie. La réalité en face de moi me demande de faire des choix, plus difficiles aujourd'hui que jamais. Et objectivement, c'est difficile.

J'ai jamais été un bon grand frère, ni un bon fils, ni un bon petit-fils. Je suis pas un super ami, bien moins un bon copain. Objectivement, je suis pas grand chose.
Je m'en veux, tous les jours, pour les erreurs que j'ai faites ; auxquelles s'accumulent tous les jours de nouvelles. Et j'en ai assez de mentir.
Toi aussi je t'en veux.

Depuis le moment où tu es partie, j'ai essayé de créer une bulle, d'enfermer ce sentiment que je jugeais inapproprié, égoïste, méchant; un sentiment qui ne représentait pas qui j'étais. J'ai changé et cette bulle est la seule chose que j'aie, tant bien que mal essayée de garder intacte. Jveux plus.
 Bien sur que je t'en veux de m'avoir jeté comme si j'étais une merde. Tu pouvais partir sans me traumatiser à vie, t'avais d'autres façons de faire. T'aurais pu partir des mois avant quand tu avais pu, ou des heures avant quand j'étais là. Tu as voulu quoi? Me laisser une bonne image ? C'était lache, et tu savais à quel point je t'aimais, comment je t'aimais; tu en as rien eu à foutre. Oh tu as pleuré quelque jours, tu as passé quelques heures sans sourire, hein? Moi j'ai passé des mois sans rire, j'ai voulu crever; genre vraiment crever. T'as pris des nouvelles, jdis pas que t'en avais rien à foutre. Mais t'as fait de la merde à ce moment là et à mes yeux tu as gaché notre histoire; deux ans et 7 mois de ma vie. J'ai gaché la tienne aussi ; mais j'ai envie de dire nique, t'as un copain, t'es heureuse; les photos de moi sont surement au fond d'une décharge, ou au mieux d'un tiroir. Moi j'ai pas eu d'anniversaire, j'ai pas eu de Noël; je cherche encore qui je suis devenu et pourquoi, que faire avec ça. Bien sur qu'une partie de moi te déteste, parce que t'avais pas à me broyer comme ça. T'avais pas à partir en putain de voleuse, t'avais pas à charger tous ces petits mensonges à retardement. Oh ok j'étais un connard, et quelque part tu as eu ta vengeance ; joli coup. Mais j'ai même pas eu la main ensuite? Tout ce que je déteste dans qui j'étais; tu l'as été à ce moment, et c'est dégueulasse. Parce que dans le fond tu peux être heureuse tout ça tant que tu veux, ça me fera pas le devenir.
Mais tsais quoi, le truc qui fait vraiment qu'aujourd'hui j'ai la rage, et un peu contre toi
C'est que j'arrive pas à arreter de t'aimer.

Et ça c'est de ta putain de faute.